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“ Et si on prenait soin de notre visage autrement.
De manière plus douce. Plus vraie. Plus vivante.
Sans crèmes. Sans maquillage. Sans produits.
Pas pour cacher. Mais pour révéler. ”

Ressentir. Raffiner. Révéler.

Ici, il n'est pas question de rajeunir.

Il est question de se retrouver. 

Dans son corps.
Dans son visage.

 

De remettre en mouvement ce qui s'était figé.

De retrouver la lumière dans le regard et la vitalité dans la peau.

Intemporelle n’est pas une quête de jeunesse,

mais un appel à renouer avec votre énergie et votre présence.

 

Nous croyons au mouvement.

Celui qui aligne, ravive.

Celui qui recentre.

 

Un mouvement qui redonne vie aux traits, réveille le souffle,

réactive l’énergie du corps.

Intemporelle est un espace pour celles qui choisissent de s’incarner pleinement.

Avec clarté.

Avec énergie.

Avec feu.

Ce projet ne vient pas d’une méthode.

Il vient d’un regard qui s’est formé avec le temps.

Un regard nourri par le dessin, par l’envie de comprendre le corps, par l’observation patiente des formes, des lignes, des tensions.

 

Il vient aussi de l’envie de vieillir autrement. De sentir que le corps peut s’adapter, se régénérer, retrouver de l’élan.

Même après les chutes. Même sans équipe. Même sans miracle. 

 

Intemporelle, c’est ce que j’ai découvert en cherchant à prendre soin. Pas seulement de mon apparence, mais de ce qui m’habite.

Heureuse de partager ça avec vous.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Mélissa

Une précision

Ce que je transmets ici vient de mon propre chemin.
Je ne suis pas médecin. J’apprends encore.


Et si certains éléments méritent d’être précisés ou corrigés, je les accueille avec joie.


Mon intention : partager ce qui m’a aidée, avec simplicité et justesse.

Ce que vous apprendrez

Pour retrouver un visage vivant, il ne suffit pas de s’arrêter à ce qu’on voit. Il faut comprendre ce qui se passe en dessous, ce qui façonne, ce qui soutient.

Dans Intemporelle, je vous invite à explorer quelques systèmes essentiels du corps, ceux qui influencent directement la forme du visage, sa vitalité, sa lumière, et ce qu’il exprime, même sans bouger.

On ne parlera pas de tout.
On parlera de ce qui marque le visage, de ce qui l’alourdit ou le soutient, de ce qui circule ou reste figé.

On abordera :

  • Les fascias, ces tissus vivants qui enveloppent tout et façonnent la structure profonde du corps et du visage.

  • Le système lymphatique, qui draine, allège, purifie, et soutient l’éclat naturel de la peau.

  • Les muscles du visage, souvent contractés sans qu’on le sache, et qu’on peut apprendre à relâcher autrement.

  • La peau, miroir de nos états intérieurs, qui reflète les tensions, les fluidités et les soins qu'on lui apporte de l'intérieur comme de l'extérieur.

 

Et à travers tout ça,

vous découvrirez comment le mouvement, la posture, la respiration et le toucher peuvent remettre de la fluidité là où tout semble figé.

COMPRENDRE

LES

FASCIAS

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À l’intérieur du corps, un tissu vivant enveloppe, relie, soutient. Ce sont les fascias, un réseau souple qui traverse chaque muscle, chaque organe, chaque fibre. Ils donnent au corps sa forme, sa cohérence, sa capacité à bouger librement.

 

Les fascias sont sensibles. Ils réagissent au stress, au manque de mouvement, à l’émotion figée. Avec le temps, ils peuvent se densifier, perdre leur souplesse, s’assécher en profondeur. Leur fluidité diminue, ce qui peut influencer la posture, la perception du corps, et même la sensation de douleur. Et peu à peu, le corps — comme le visage — en porte les traces.

 

Les fascias sont profondément vivants. Dans leur trame, des cellules appelées fibroblastes assurent un rôle essentiel. Lorsqu’on les mobilise par un mouvement lent ou un toucher en profondeur, elles travaillent à réparer, à renouveler, à redonner au tissu sa souplesse et sa vitalité.

 

Prendre soin des fascias, c’est permettre au corps de se délier, au visage de retrouver son éclat, et à la vitalité de circuler à nouveau.

COMPRENDRE

LE SYSTÈME

LYMPHATIQUE

Dans le corps, un réseau circule aux côtés du sang.
Souvent méconnu, il est relié à ce qui nous nettoie, nous protège.

C’est le système lymphatique.

Il transporte la lymphe — un liquide clair qui circule,

qui capte les déchets afin d’éviter la stagnation dans les tissus.

La lymphe passe par des relais : les ganglions.
C’est là que résident les lymphocytes — des cellules qui veillent, reconnaissent, défendent.
Elles forment une ligne de protection essentielle, et participent activement à l’immunité du corps.

 

Le système lymphatique n’a pas de pompe.
Il dépend du mouvement du corps, du souffle, du relâchement.
À chaque respiration profonde, le diaphragme se déploie et relance la circulation lymphatique.
Quand la lymphe stagne, le corps s’alourdit, s’encrasse, fatigue plus vite.


Le visage aussi perd en clarté.
Un simple mouvement, une respiration ample, peuvent tout remettre en route.

Éveiller la circulation lymphatique,
c’est revenir à un corps plus clair, plus léger, plus vivant.

COMPRENDRE

LES MUSCLES

DU VISAGE

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Le visage reflète ce qu’on ressent.
Joie, peur, tristesse, tension.
Il s’anime, réagit, communique sans qu’on ait besoin de parler.
C’est ce qui le rend vivant.

Mais parfois, une expression reste. Elle se fige, sans qu’on s’en rende compte. Elle s’imprime dans les tissus, jour après jour, jusqu’à devenir familière. Un front plissé, une mâchoire serrée, un regard inquiet.

Ce n’est plus l’émotion du moment.

C’est une mémoire.

Les muscles du visage ne fonctionnent pas comme ceux du reste du corps.

 

Ils ne déplacent pas des membres, ils déplacent la peau.
Ils s’attachent d’un côté à l’os, de l’autre directement à la peau du visage.

 

Ils réagissent aux émotions, aux pensées, aux retenues.
Ils n’ont pas de phase de repos.
Ils s’activent, puis restent tendus.
On ne les repose jamais vraiment.

Avec le temps, cette tension s’installe.
 

Ce n’est pas toujours une perte de tonicité musculaire qui affaisse le visage, mais une crispation qui dure,
et empêche la circulation de faire son travail.

Relâcher le visage,

c’est plus qu’un soin.
C’est libérer les empreintes du passé,
afin que le visage puisse exprimer pleinement l’instant présent.

COMPRENDRE

LA PEAU

La peau, le plus grand organe de notre corps, exprime ce qui vit à l’intérieur.
Elle protège, elle ressent.
Elle est composée de trois couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.

L’épiderme, à la surface, est la couche visible.
Il se renouvelle en continu et forme la première barrière.

L’hypoderme, en profondeur, est plus gras et protège les tissus.

Entre les deux, dans le derme, se trouvent les fibroblastes :

des cellules qui produisent le collagène, l’élastine et l’acide hyaluronique. Des éléments essentiels à la densité, à la tenue, à la souplesse de la peau.

La peau est en lien constant avec ce qui l’entoure.
Elle réagit à la circulation de la lymphe, à la tension des muscles, à tout ce qui respire ou retient sous la surface.

Quand la lymphe stagne sous la peau, elle s’accumule :sous les yeux, dans les joues, sous le menton. Ce qui donne une impression de lourdeur, de gonflement, de fatigue.

Certains muscles du visage, eux, sont directement attachés à la peau.
Quand ils se contractent, la peau suit leur tension.
Et si cette tension dure, elle finit par marquer :
un pli qui s’installe, une expression qui persiste.
Elle montre ce qui ne se relâche pas.

La peau a besoin d’être nourrie.
Pas seulement à l’extérieur.
En relançant le mouvement, en soutenant ce qui circule sous elle,
on lui permet de mieux se nourrir de l’intérieur.

LE MOUVEMENT

Le mouvement, c’est la vie.

Et quand le corps va bien, bouger devient un jeu.
Explorer. S’amuser. Se dépasser.

On dit qu’avec l’âge, on perd du muscle.
Mais ce qu’on perd surtout, c’est l’élan.
Parce qu’on n’a pas envie de bouger quand ça fait mal.

Alors on doit faire autrement.
Bouger différemment.
Reconnaître l’inconfort, le distinguer de la douleur.
Et apprendre à le traverser sans brusquer.
Parce que pour aller mieux, il faut bouger.

L’inconfort s’apaise dans la respiration.
Dans la lenteur et la douceur.
Et à partir de là, on peut retrouver la force, le rebond,
la torsion, l’équilibre.

Le mouvement n’a pas besoin d’être impressionnant.
Il a besoin d’être senti.
Et c’est là que tout peut repartir.

LA POSTURE

Quand le corps se voûte,
il oublie son axe.
Il s’enroule. Il se referme.
Le torse se tasse,
les trapèzes se tendent.
La tête avance.
Le haut du dos s’épuise
à la soutenir.
Le cou se comprime.
Et ce qui devait circuler librement
se met à stagner.

Avec le temps, cela laisse des traces,
comme celle qui se forme parfois à la base du cou :
la bosse de bison,
signe d’un corps qui porte trop, trop longtemps.

 

Pour retrouver son axe,
il faut parfois revenir à la base.
Là où se trouve le plancher pelvien.

En forme de coupole, au creux du bassin,
il soutient les organes,
et stabilise la posture.

Pour l’activer,
voici un exercice simple :
aspirer comme à travers une fine paille.
Ce geste engage le centre,
et permet au thorax de se relever.
Garder cette posture,
et respirer normalement.

Une posture vivante ne se tient pas.
Elle s’habite.

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Quand il n’est plus sollicité,
le corps compense.
Le ventre pousse vers l’avant.
Le dos se creuse.
La nuque se tend.
Et peu à peu,
la posture se désorganise.

LA RESPIRATION

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